Graham Louis Wheeler
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NOBODY SAID IT WAS EASY
IT'S SUCH A SHAME FOR US TO PART
NOBODY SAID IT WAS EASY
NO ONE EVER SAID IT WOULD BE THIS HARD
OH TAKE ME BACK TO THE START
fyeahadambrody|tumblr + coldplay|the scientist
☆ ☆ ☆

♢ PRÉNOMS + NOM. Graham, un prénom qui a une signification particulière pour ma mère. Il s'agit celui de mon grand-père maternelle. Un grand homme selon elle c'est pourquoi elle a voulu perpétuer son prénom en espérant qu'à mon tour je fasse de grandes choses. Louis est le prénom que mon père aurait voulu que j'ai, il a cédé à ma mère parce qu'elle avait de meilleurs arguments que lui. Entre nous, ce n'est pas un mal. Wheeler est  donc, le nom de famille de mon très cher père. J'ai du mal à le porter puisque je n'ais aucune anecdote qui aurait pu me rendre fière de ce nom. ♢ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE. Trente ans, un certain premier juillet à Nettlebed Lane. ♢ STATUT DE SANG. Sang-mêlé, une mère née-moldus et père de sang-mêlé. Un mélange dont Graham se fiche puisqu'il est fière d'être un sang-mêlé. ♢ SITUATION FINANCIÈRE. Convenable, après plusieurs années à jongler entre plusieurs métiers il a fini par trouver sa voie et ça paye plutôt bien. ♢ STATUT CIVIL ET ORIENTATION SEXUELLE. Célibataire et fière de l'être. Il n'est pas encore prêt à s'engager dans une relation sérieuse même s'il serait temps de penser à se poser avec quelqu'un. Il n'arrive pas à se détacher de son mode de vie (surtout si c'est pour reproduire les mêmes bêtises que ses parents) et peut-être que quelqu'un arrivera à changer cela. Il est hétérosexuelle. ♢ EMPLOI/ÉTUDES. Il est interne interne au nettlebed lane general hospital. Il a eu son diplôme universitaire de médecine.  ♢ CARACTÈRE. autodidacte - indépendant - immature - amusant - dragueur - beau parleur - je-m’en-foutiste - impulsif - possessif - jaloux - aimant - passionné - menteur - inconscient. ♢ FEATURING + GROUPE. Adam Brody, NOSEBLEED NOUGAT.

♢ I SOLEMNY SWEAR THAT I AM UP TO NO GOOD.

♢ Il est casse-cou. Dès son plus jeune âge il grimpait dans les arbres et construisait ce qu'on appel des "cabanes", il se posait sur le toit de sa maison pour observer les étoiles et parfois même à la fenêtre de la voisine. Il est souvent arrivé qu'il tombe à force de grimper partout et que ses parents l'emmène à l'hôpital au beau milieu de la nuit. Il a de nombreuses cicatrices, notamment sur les genoux. ♢ Le dessin, comme la magie, c'est sa vie. Lors des moments de crises, le seul moyen de gérer son mental c'est le dessin. Il a des beaux-pères peu commode et surtout qui n'arrêtait pas de le rabaisser. Et lorsqu'il ne dessine pas ? Il enfourche son balais et va se poser dans des endroits inimaginable, parce que l'adrénaline ça fais partit de lui aussi. ♢ Lorsqu'il pense un peu trop à sa mère, lorsqu'il met la main sur le téléphone et qu'il veut l'appeler, Graham écrit une lettre. Une lettre où il écrit tout ce qu'il aimerait lui dire et il l'a brûle. C'est une façon comme une autre de ne pas craquer. ♢ Graham ne se prend pas la tête, il est zen, sauf lorsqu'il s'agit d'hygiène. Il est complètement obsédé par les microbes. Il ne supporte pas que quelqu'un utilise sa serviette, lui sert la main ou encore de porter deux fois la même tenu. Il est maniaque de lui-même disons. Ce n'est pas pour rien qu'il s'est finalement dirigé vers la médecine. ♢ Il possède un hiboux dont il est très attaché. Il s'appel Willy et il est blanc comme de la neige. C'est l'enfant de Graham, son chouchou même si devant les autres, il vous dira le contraire. ♢ Il traîne toujours chez ses amis -un vrai squatteur, il n'est pas envahissant, mais il a besoin d'être en contact constant avec eux. Impossible pour eux de ne pas avoir dans leur liste d'appel le prénom de Graham qui s'affiche tous les jours. ♢ Il dit souvent que l'hôpital est le lieu idéal pour rencontrer des filles. ♢ Il ne supporte pas qu'on lui dise qu'il n'est pas capable de faire quelque chose, quand on lui dit ça il serait capable de tout envoyer valser. ♢ L'amour de sa vie, c'est son lit. Il pourrait dormir une semaine entière, la seule chose qui pourrait le ramener à la réalité c'est la faim. Manger c'est important pour lui et son plus rêve ? Ce serait d'avoir des filles sur du pain comme Joey dans Friends. ♢ Tomber amoureux ? Jamais de la vie. Enfin c'est ce qu'il croit. ♢ Il est fan de la communauté moldu même s'il ne s'imagine pas une vie sans magie.

♢ Tell me your darkest secrets.

♢ PRÉNOM + PSEUDO. Estelle/Marissa. ♢ ÂGE + RÉGION/PAYS. 20 ans/France. ♢ D'OÙ TU CONNAIS WF? Bazzart. ♢ COMMENTAIRES. Je suis fan du contexte et du scénario de Paisley, on respire la perfection ici.  

♢ MISCHIEF MANAGED.

« Une photo de famille ? » Mon père se trouve à gauche, ma mère à droite et moi je suis au milieu avec une glace dans la main. Nous sommes devant une sorte de vieux bar qui est symbolique pour mes parents. C'est ici qu'ils se sont rencontrés et qu'ils ont vécus leurs plus beaux moments. Tous les trois nous avons ce sourire collé sur nos visages qui donne l'impression que nous sommes intouchables. Une famille heureuse voilà ce que nous représentions. Ce souvenir c'est tout ce qui me reste d'eux. Ils ne sont pas morts, mais ils ne sont plus heureux. « Je suis désolé. » « T'est désolé ?! T'est désolé ! » « Ça ne fonctionne plus entre nous, on est pas heureux ! » « C'est une mauvaise passe, on a tout affronté ensemble, tu ne peux pas partir maintenant. Graham va avoir besoin de toi ! » « On ne s'aime plus. Toi et moi, on ne s'aime plus. » « Je n'étais pas au courant. » « Tu le sais maintenant. » Je suis assis dans le placard du salon avec le cadre à photo dans mes mains écoutant l’ultime dispute entre mes parents. La porte se claque. J'entend ma mère s’effondrer. Je sors du placard et part la consoler. Elle me promet de ne pas m'abandonner et je ne comprend pas bien ce qui se passe. C'est nous deux contre le monde entier. ♢ « Maman, pourquoi je suis tout seul ? Pourquoi les autres ils ont des frères et des soeurs ? » « T'a mère n'a pas le temps pour tes questions stupides fiston. » Égoïstement, j'aurais aimé que ma mère ne se remette jamais avec quelqu'un. Aucun d'eux n'est à la hauteur. Certains ont des penchants pour l'alcool, d'autres pour la violence, parfois les deux en même temps. Personnellement tout ce que je gagne là-dedans ce sont des remarques désobligeantes et parfois de belles gifles. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une famille stable. A l'école je me contente de sourire parce que c'est ce qu'on attend de moi je crois "que je ne pleure pas sur mon sort". Alors petit à petit je me construit une famille auprès de mes amis. Jamais ils n'entendront de ma part qu'ils sont tout pour moi, mais ils le comprendront. Heureusement que je peux m'accrocher à eux, comme si je m'accrochais à des banches pour ne pas tomber. Parce qu'une fois qu'on tombe, c'est difficile de se relever. « Un jour je serais le plus grand sorcier du monde, que dis-je de l'univers. » « Pour ça, il faut que tu tienne ta baguette dans le bon sens. » Ma mère, elle représente tout moi. On est proche et je m'en fiche de ne pas avoir de père pour m'apprendre tous les trucs qu'un garçon doit savoir. J'ai seulement besoin d'elle pour m'éduquer, si mon père tenais à moi et à nous, il serait resté ou revenu. ♢ « Tu as dévalisé la boutique de farces et attrapes, c'est pas possible avec des commentaires pareil sur ton bulletin. » « Je m'ennuie en cours. Quand la professeur parle j'ai l'impression de déjà tout savoir, alors je m'ennuie. » « Je suis fière de tes notes, mais toutes tes conneries il va falloir les cesser. » Je baisse la tête comme i j'ai quelque chose à me reprocher. Ce n'est pas le cas. Je suis même fière de mes conneries, mes copains à l'école ils me trouvent cool parce que je met de l'ambiance en cours. Je suis un peu le marrant du groupe. Forcément ma mère veut m'enlever ça parce qu'elle est convoqué toutes les semaines chez le directeur. On peut même dire qu'ils sont presque devenus de bons amis à force de devoir parler de mon cas désespéré. J'ai du potentiel et je l'utilise pour avoir de bonnes notes. Je ne suis pas stupide, je ne vais pas laisser tout le monde me traiter de rebelle et en plus de crétin. Je sais que ce que je fais va avoir de fortes conséquences sur mon avenir, mais je m'en contrefiche.  ♢ « Tu aurais pu faire le ménage. » « Avec mes deux emplois, c'est difficile. » « T'est une bonne à rien, comme ton fils. » Il lui colle une gifle et on peut remarquer dans son regard le dégoût qu'il a pour elle. Ce jour-là, c'est la gifle de trop pour moi. Je me lève et l'affronte. « On dirait que ton sale gosse à quelque chose à dire. » Je lui met mon poing dans la figure et il réplique aussitôt me mettant une belle branlée. Ma mère se met à pleurée, elle tente de nous séparer puis abandonne. Je réussi à bien me défendre au point que l'autre crétin soit presque inconscient. « J'espère que tu vas le mettre dehors, tu mérite mieux ! » « Tu ne comprend pas Graham... » « Arrête de croire que je suis encore un enfant. Si ce n'est pas lui qui part, c'est moi. » « ... » Elle a préféré cet enfoiré à moi. J'ai pris mes affaires et je suis partis en emportant également avec moi ces vieux souvenirs. Quand la porte s'est fermé derrière-moi, c'est une porte de mon passé que j'ai renfermé également. Il n'est plus question pour moi de parler de famille, je m'en sortirais avec celle que j'ai construis. Je mérite mieux moi aussi. Mieux que cette putain de vie rempli de souffrance. J'enfourche mon balai et ne regarde pas derrière moi. Il est temps pour moi de regarder droit devant.

« Je te présente ma petite soeur... » « Paisley. » « Graham. » une petite fille avec des longs cheveux roux et un visage angélique. Darren nous présentent même si je sais déjà qui est Paisley. Dès qu'il le pouvait, il l'emmenait partout avec lui. Je sais à quel point elle est importante pour lui et si j'avais eu la chance d'avoir une petite soeur j'aurais fais la même chose. Paisley possède une personnalité détonante et gagne à être connue. Elle me fais rire et nous passons de bons moments lorsqu'elle est là. En général avec Darren on ne faisais que des conneries ensemble. C'était notre truc. Il me montrais ses dernières trouvailles en matières de farces et attrape, puis nous nous exécutions. Il y avait Brane aussi son meilleur ami. Un trio infernale, même si j'étais le plus effacé des trois à cause de ma famille. Il n'était pas question que je leur en touche un mot. Je considère ma bande de copains, comme ma seconde famille même s'il ne le savent pas. On dit souvent de moi que j'ai beau nier qu'ils comptent beaucoup pour moi, je leur montre que je tiens à eux bien plus que je le pense. Et même ça, je le nie aussi ce qui me trahis à chaque fois. Je ne suis pas un grand sentimentale, mais bon sans qu'es-ce que je suis possessif. On ne touche pas et ne pas de mal de mes amis.  ♢  « Je peux dormir chez toi cette nuit ? » « Oui bien-sur. » Je ne savais pas où aller et quand je ne savais pas où aller en général j'allais chez Darren. Cette nuit-là, j'étais tellement tourmenté que j'avais presque oublié qu'il nous avais quitté. J'ai l'impression qu'en partant il a emporté avec lui une partie de moi, comme un vide que je n'arrive pas à combler. Heureusement que Paisley était là. Je n'ais plus de chez moi et en plus de ça, j'ai quitté la personne la plus importante au monde pour moi. Un coup dur que j'ai du mal à encaisser et surtout je n'ais pas mesuré à quel point ça me touche personnellement. Paisley m'a accueillit chaleureusement, mais je suis resté muet toute la soirée. Elle a compris que je suis en train de vivre quelque chose de difficile et n'a pas cherché à me poser des questions. En fait nous n'étions pas particulièrement proche. Je pensais qu'il serait question d'une seule nuit. Une soirée qui s'est transformé en jours, en semaines puis en mois.  ♢  « Tu vois si je passe mon bras autour de toi, ils vont croire que notre relation est devenue officielle, par contre si je touche seulement ton bras, ils vont être déçu. » « Si je te fais un bisous sur la joue, alors là ça va être terrible. Ils vont se dire qu'on a passé la nuit ensemble et qu'on assume pas. » Notre jeu favoris avec Paisley est celui où on essaye de deviner ce que pense les langues de vipère du quartier si on fait tel ou tel geste l'un envers l’autre. Parce que tout le monde a compris que j'habite avec Paisley et croyez-moi nous sommes devenu des "bêtes de foire". Certains dises même que j'ai mis une sorte de filtre d'amour dans sa soupe de potirons. C'est vrai que Paisley est canon, mais quand même je suis pas un enfoiré. Surtout que Paisley est destinée à Brane. Il a beau me dire qu'il sait que nous sommes seulement amis, je le sens qu'il est un peu jaloux.  « Graham tu as eu d'excellentes notes, je suis fière de toi mon garçon. Je suis sur qu'avec ça tu n'as pas de mal à plaire à la gente féminine. » Un clin de la part de la mère Goldstein et c'est partit pour tour. J'ai beaucoup de respect pour les parents de Paisley, ils m'ont vraiment accueillit comme si j'étais un membre de leur famille et ça m'a fais chaud au coeur. Par contre chaque occasion est bonne pour essayer de nous mettre ensemble. En général, on se contente de sourire avec Paisley histoire de ne pas les décevoir. C'est vrai que parfois je me suis interrogé sur mes sentiments envers elle. Je suis un peu troublé lorsque je suis à ses côtés, mais je redescend vite sur terre. Notre amitié est bien plus précieuse qu'une amourette qui pourrait tout détruire. Au final je ne suis pas tombé amoureux de mon amie, mais qu'es-ce qu'on s'amuse à faire tourner tout le monde en bourrique. ♢ « Alors Graham, le travail, les amours tout va bien pour toi fiston ? » « Grace à vous, je suis devenu quelqu'un de bien. » « Comment ça ? » « Je suis interne à l'hôpital de Nettlebed lane et je vous doit tout. » J'ai toujours gardé le contact avec la famille Goldstein, il faut dire que nous avons passé un sacré bout de temps ensemble. Je ne serais jamais devenu le Graham Wheeler que je suis s'ils m'avaient jetés dehors. Je n'ais jamais repris contact avec ma mère bien qu'elle ait voulue réparer ses erreurs. Le problème ? C'est qu'elle est toujours avec le même genre d'hommes. Elle a beau me dire dans ses lettres que Marcus est différent, je m'en fiche. Elle m'a assez détruit comme ça. Je passe tout mon temps libre avec Brane, Paisley, Finnick et plus récemment Galadriel et Marley. Je sais que parfois je peux être envahissant, mais j'ai besoin d'eux pour tenir debout. En plus de ça, je travaille à l'hôpital. Comme quoi, j'ai réussi à me construire une vie dont je peux être fière même si c'est difficile ne pas pouvoir parler de ma famille comme mes amis le font. Je suis une tombe rien ne sort et ils ont lâchés l'affaire avec le temps.

Les sentiments. Un étrange mot. Je sais ce qu'est d'éprouver quelque chose pour quelqu'un. Je l'ais déjà ressentit par le passé et je sais que je suis capable de le ressentir encore aujourd'hui. Sauf que je n'en ait pas envie. Le mariage et le divorce de mes parents fut un réel fiasco. Je ne m'empêche pas de m'attacher aux personnes qui m'entoure bien au contraire, mais je me protège. Je ne ressens pas un manque particulier de ce côté-là. Il suffit que je pense à mon passé, juste quelques secondes, et je sais que je ne veux pas reproduire les mêmes erreurs. L'amour engendre le bonheur, mais aussi la souffrance. Pourtant je suis proche d'une de mes amies. J'en suis conscient que je suis plus proche d'elle que des autres. Marley, c'est son prénom. Elle a des yeux verts, de grands et beaux yeux verts. Elle est dôté d'une beauté à vous couper le souffle, une vraie perle rare. Nous prenons du bon temps ensemble et moi, ça me suffit. Une relation amicale sans attache. Qui ne rêverais pas d'une telle relation ? « Faisons quelque chose de plus sérieux pour une fois. » « Non, je veux rester ici avec toi. C'est un crime que de vouloir garder la plus belle femme de cette ville rien que pour moi ? » Un sourire bien placé au bon moment, un regard qui je le sais l'a fait fondre sur place et j'ai gagné. Je lui vole un baiser, je resserre notre étreinte et nous passons à la vitesse supérieur. Je ne veux pas être dans un restaurant, autour d'un bon repas et parler d'avenir. Parce que je sais qu'en faisant ça, je lui briserais le coeur. Elle me dira que non, mais elle a changé Marley. Je le vois, je l'entend. J'espère juste qu'elle s'est rendue-compte que moi je ne suis pas prêt à jouer le preux chevalier qui va lui faire des enfants et lui offrir un happy ending. Non, je suis Graham Wheeler celui qui l'emmènera vivre de folles aventures et qui lui fera tourner la tête. Je ne suis pas capable d'offrir plus que de beaux souvenirs. Graham Wheeler n'est qu'un égoïste et possessif, il n'est pas question pour lui de changer. Accessoirement, il aime bien parler de lui à la troisième personne.