Tiens...comme on se retrouve [PV : Andrew Thicke]

**♢ En ville depuis le** : 11/11/2013

Pour moi, depuis quelques temps, les jours se suivent et se ressemblent j'avais comme la sensation d'être pris dans une boucle temporelle. Peut-être était-ce vrai après tout. Honnêtement, depuis que j'ai découvert que j'avais des pouvoirs magiques, il n'y a plus grand-chose qui m'étonne. Vous vous demandez certainement pourquoi j'ai ce sentiment de lassitude ? Tout simplement parce qu'il y a quelques temps, mon coeur s'est brisé. C'est ce qui vous arrive lorsque vous pensez deviner les sentiments qu'une personne à pour vous et que vous vous trompez sur toute la ligne. Je pensais qu'Andrew m'aimait lui aussi, sauf que, lorsque je l'ai embrassé, il m'a repoussé et est parti sans aucune explication. Comment auriez-vous réagit à ma place ? Mal je suppose. Moi j'ai été tour à tour surpris, dévasté et en colère. Un peu contre lui, mais beaucoup contre moi. Il aurait tout de même pu me donner une explication plus complète que "non, on ne peut pas". Avec ça j'étais avancé.

Quoi qu'il en soit, depuis cet épisode fâcheux, je n'ai plus eu de nouvelle de sa part, pourtant j'ai essayé de l'appeler, mais je tombe toujours sur sa messagerie. Je suis pathétique, non ? Sans doute, mais je suis amoureux...encore maintenant alors vous imaginez. Je n'ai jamais ressenti ça pour qui que ce soit et pour l'instant...c'est douloureux. Le monde ne s'arrête cependant pas de tourner, donc, il faut bien reprendre le cours de sa vie. C'est ce que je fais, tant bien que mal.

Je suis actuellement à mon travail, un peu dans la lune, en fait, j'effectue ces gestes tellement souvent, je dis toujours les mêmes phrases, que je fini par le faire comme un robot. Le prochain client arrive et j’arbore mon plus beau sourire.

- Bonjour Monsieur, bienvenue au Starbuck, qu'est-ce que je vous...sert ?

Oh non, Mordred est contre moi aujourd'hui. Devinez qui se trouve juste en face, derrière le comptoir, attendant que je prenne sa commande...Andrew. Bon, Graeme, reste cool, reste professionnel, tout va bien se passer. Oh bon sang, j'avais presque oublié son doux visage et...stop, on arrête là.

**♢ En ville depuis le** : 27/10/2013

Spoiler:

Tu as passé les quatre dernières heures à étudier. C'est ridicule, cette envie d'avoir toujours plus de savoir. Tu ne vas plus à l'école, tu n'as pas de métier, et pourtant, tu continues à étudier lorsque tu as une après-midi de libre. Etudier l'histoire des moldus, principalement. Tu sais qu'un jour, tu feras le tour du monde avec ta petite amie, Harlow, et ce jour-là, tu auras besoin de savoir tout ce que savent les moldus. Tu seras comme eux, pour un laps de temps. C'était comme un but dans ta vie. Mais, lorsque ta montre sonne les quatre heures de l'après-midi, tu craques. Hors de question de rester là une minute de plus. Très vite, tu te lèves et attrapes ton manteau au passage. Un café et une promenade, voilà ce dont tu as envie, là tout de suite.
Quelques minutes plus tard, tu arrives au Starbuck que la ville. C'est le meilleur café de Neddlebed Lane, tu le sais très bien. Et c'est là que tu le vois. En venant ici, tu avais complètement oublié qu'il travaillait ici. Ou peut-être qu'au contraire ... tu l'avais fait exprès ? Tu ne sais pas vraiment. Tu ne sais pas non plus ce que tu devrais faire. Partir ou bien faire comme si de rien n'était. Vous n'aviez pas discuté depuis le baiser et pourtant ... vous alliez devoir vous expliquer, un jour ou l'autre. Bonjour Monsieur, bienvenue au Starbucks Sa voix te surprends en pleine réflexion. Eh bien, Andrew, ce n'est plus la peine d'hésiter à fuir, tu es bloqué maintenant. Qu'est-ce que je vous... sers. Il se retourne vers toi, et son sourire disparaît, autant surpris de te voir là que tu ne l'avais été de le voir en rentrant dans le café. Tu fais deux pas vers le contoir, de façon à ce que les gens autour n'entende pas forcément ce que tu lui dis. Et en même temps, que vas-tu lui dire ? Un Mocchiato Caramel, s'il te plait. Tu marques une pause, sans le quitter des yeux. Tu n'as pas besoin de me vouvoyer, d'ailleurs. Ridicule. Tu étais tout simplement ridicule.