(PG) ☆ IN THE VALLEY OF THE DOLLS

**♢ En ville depuis le** : 27/10/2013

Paisley Alexzandra Goldstein
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In my life, I got this far, Now I’m ready for the last hoorah
Dying like a shooting star, In the valley
autumn-moonlights|tumblr + marina and the diamonds|valley of the dolls
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♢ PRÉNOMS + NOM. Elle a été nommée Paisley, Alexzandra à la naissance. Plutôt original, rien de ce que l'on pourrait trouver à tous les coins de rue. Si le premier lui vient d'une lubie de son père, elle tire le second d'une tante de son côté maternel qu'elle n'a jamais connue. Son nom de famille est celui de son père, Goldstein, une famille connue pour être de lignée de Sang-Pur, lignée qui s'est finie avec Paisley, ses trois frères et sœur et l'union de leur père avec une femme de Sang-Mêlé. ♢ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE. Les Goldstein sont établis en ville depuis fort longtemps ; il semblait donc logique que Paisley soit native de Nettlebed Lane. Née un dix-huit août particulièrement pluvieux pour la saison, la miss a fêté ses vingt-huit ans cette année. ♢ STATUT DE SANG. Comme indiqué précédemment, les Goldstein étaient une famille de Sang-Pur. La mère de Paisley étant de Sang-Mêlé, cela fait donc de la rousse elle-même une Sang-Mêlée. Pais ne fait pas vraiment attention à des choses aussi futiles que les statuts de sang et son métissage la ravit complètement. ♢ SITUATION FINANCIÈRE. Les Goldstein sont une famille aux revenus qui les permettaient de vivre plutôt confortablement, mais le père de Paisley a toujours tenu à vivre de ses propres moyens, ainsi la jeune femme connait plutôt bien les mois de vache maigre. Volant de ses propres ailes, Paisley vit modestement, plutôt tranquillement même. ♢ STATUT CIVIL ET ORIENTATION SEXUELLE. Depuis trois ans, Paisley est en couple avec un charmant jeune homme. D'ailleurs, elle est enceinte, de six mois. Elle est hétérosexuelle, du moins aux dernières nouvelles. ♢ EMPLOI/ÉTUDES. Prodige du Quidditch, une mauvaise chute a mit fin à sa carrière pourtant si prometteuse. Après avoir tenu un petit emploi de serveuse pendant quelques temps, Paisley s'est retrouvée propriétaire de la boutique, très en vogue, de farces et attrapes de son frère, Darren, au décès de celui-ci. Une petite affaire (d'ailleurs, elle se retrouve à jouer les chefs d'entreprises parfois puisque la boutique possède quelques filiales dans le pays) qui marche très bien. ♢ CARACTÈRE. Dévouée, déterminée, démonstrative, aimante, fidèle, douce, jalouse, rancunière, ambitieuse, joueuse, possède ce petit grain de folie, mais sérieuse parfois, impulsive, protectrice, curieuse, possessive, maladroite, tendre, chaleureuse, fière. ♢ FEATURING + GROUPE. Darren Ackles, Wildfire Whiz-Bangs, le swagg tu l'as ou tu l'as pas

♢ I SOLEMNY SWEAR THAT I AM UP TO NO GOOD.
☆ Une
☆ Deux
☆ Trois
☆ Quatre
☆ Cinq
☆ Six
☆ Sept
☆ Huit
☆ Neuf
☆ Une ☆ Deux ☆ Trois ☆ Quatre ☆ Cinq

♢ Tell me your darkest secrets.
♢ PRÉNOM + PSEUDO. Aude, alias Hungry Eyes., alias Doudou. Tu peux pas test ♢ ÂGE + RÉGION/PAYS. Je vis dans l'Ain. Tu connais pas? T'en fais pas jeune padawan, c'est tout à fait normal C'est en Rhône-Alpes, entre Lyon et Genève. ♢ D'OÙ TU CONNAIS WF? C'est mon bébé. ♢ COMMENTAIRES. J'kiffe ma dream team to the moon and back, et ouais

**♢ En ville depuis le** : 27/10/2013

I WANNA BE AN IDLE TEEN, I WISH I HAVEN'T BEEN SO CLEAN
I WANNA STAY INSIDE ALL DAY, I WANT THE WORLD TO GO AWAY
jaredpadalickme|tumblr + marina and the diamonds|teen idle
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1.1, underco

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YOUR EYES, THEY SHINE SO BRIGHT, I WANT TO SAVE THEIR LIGHT
I CAN'T ESCAPE THIS NOW, UNLESS YOU SHOW ME HOW
garthed|tumblr + imagine dragons|demons
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La scène se déroule dans le meilleur hôpital sorcier de Manhattan, NYC. La nuit est sombre, mais les lumières de la ville éblouissent et éclairent la chambre blanche dans laquelle Paisley Goldstein, âgée de vingt-deux ans, est gardée en observation. Attrapeur de prodige et capitaine des Chardonnerets de Fitchburg, équipe du Massachusetts, la sorcière de Sang-Mêlé est née et a grandi à Nettlebed Lane, PA, une communauté entièrement composée de sorciers. Repérée à la fin de sa scolarité à la Nettlebed Lane High School, Goldsten a rapidement trouvé sa place au sein des Chardonnerets et ce depuis quatre ans. Equipe à laquelle elle est restée fidèle malgré les propositions fort intéressantes qui se sont offertes à elle, venant de partout dans le pays et même d’outre-Atlantique. Toutefois, l’ère, pourtant si prometteuse, rousse prend fin en ce mois d’août. Lors de la finale contre la team de Californie, Paisley a été frappé par un cognard, la faisant ainsi chuter de sept cent cinquante quatre mètres. Si la joueuse s’en sort quasiment indemne, ce n’est malheureusement pas le cas de sa carrière qui prend ainsi fin. Bien que les blessures de ladite « la Tornade Rousse » restent assez superficielles, elles sont assez importantes pour l’empêcher de jouer professionnellement définitivement et de monter sur un balai durant trente-trois mois. Toutefois, sa carrière ne s’achève pas sur un mauvais match, puisque Miss Goldstein devient la première joueuse féminine de Quidditch professionnel dans le monde à attraper le Vif d’Or dans une chute supérieure à cinq cent mètres et a ainsi mené les Chardonnerets de Fitchburg à la victoire. Rappelons que son prédécesseur en tant qu’attrapeur de sa chère team et capitaine de l’équipe nationale lors de la dernière Coupe du Monde, le grand Maximus Brankovitch III, a lui-même qualifié cette fin précipitée de match (et de carrière) comme étant « épique ».
Pour les fans, rassurez-vous, nous vous affirmons que les jours de Paisley Alexzandra Goldstein ne sont pas en dangers. Nous essayerons d’obtenir une interview en privé avec la jeune femme lorsque son état se sera amélioré.

Witch Weekly US, août 2007.

« Miss Goldstein? » Le Docteur Jenkins entra dans la chambre #410. Paisley ne bougea pas. Assise sur son lit, elle faisait face à la fenêtre et contemplait New-York. La Big Apple ne dort jamais. C’était donc vrai? La jeune femme était mi-fascinée mi-blasée par ce spectacle qui s’offrait à elle, petite fille de la campagne de Pennsylvanie. Mais au fond, elle s’en fichait. Cela n’avait pas d’importance. Elle ne répondit pas lorsque le meilleur médicomage du pays l’appela à nouveau. « Vous devriez vous rallonger, Miss Goldstein. » Elle ne réagit toujours pas. Le médicomage, un des meilleurs du pays, posa sa main sur l’épaule de la jeune femme, contourna le lit et vint s’asseoir à ses côtés. « Docteur? L’homme tourna la tête vers la rousse. Il savait déjà qu’elle savait d’avance ce qu’il allait lui annoncer, la réponse à la question qui allait suivre. Et cela le peinait grandement de voir les rêves de cette grande enfant s’éteindre, de voir ces larmes là. « C’est fini, n’est-ce pas. » Le docteur acquiesça d’un signe de tête et Paisley su que c’était la fin.

« Brane veut te parler, je sais pas pourquoi.. Tu te sens? » Voilà deux heures que Paisley était dans les bras de son frère, silencieusement, pleurant toutes les larmes de son corps. Darren avait été au moins le dixième visiteur de la journée alors qu’il n’était même pas midi et Paisley était d’ors et déjà épuisée et ce n’était pas que physique. Entre les journalistes qu’elle envoyait bouler, la famille et les amis qu’elle essayait de rassurer, elle était tout simplement à bout et fatiguée de se cacher. Elle pouvait se lâcher, craquer, se montrer vulnérable seulement qu’avec Darren. Elle haussa les épaules. À quoi bon, qu’est-ce que ça ferait? Il fallait qu’elle mette fin à quelques petites choses. Quelques petites choses qui étaient loin d’être petites, des secrets qu’elle s’interdisait de partager avec son frère aîné. Il le vivrait mal, surtout le fait qu’elle soit plus ou moins avec son meilleur ami et encore plus le fait que cela faisait presque cinq ans que cela durait (enfin, trois si on enlevait les périodes de ruptures répétitives). Et puis, comment mettre des mots sur la relation qui unissait Brane et Paisley? Passion, haine, tendresse, amour. C’était le genre à être «en couple» (si on puis dire ça ainsi, disons plutôt faire des trucs de couple), faire l’amour, s’engueuler, rompre, être séparés, ne pas pouvoir se passer l’un de l’autre, attendre quelques temps par fierté, se remettre ensemble, faire des choses de couple et ainsi de suite, tout ça en secret. Pas vraiment le genre de chose que l’on peut justifier auprès de son frère aîné. Darren embrassa sa cadette sur le front alors qu’elle séchait du revers de la main quelques larmes. « Si tu as besoin de moi, je serais à côté. » Elle acquiesça d’un signe de tête. Elle savait que cela ne servait à rien qu’elle tente de se contenir et qu’une fois face à Brane et ses beaux yeux verts, elle baisserait les armes et craquerait totalement. Mais elle détestait se montrer aussi faible. Darren quitta la pièce et quelques minutes plus tard, ce fut au tour de Brane d’entrer. « Comment tu te sens? » Elle n’osait pas vraiment le regarder mais elle devinait aisément au ton de sa voix qu’il était mort d’inquiétude. Elle jeta un coup d’œil en sa direction et une fois que son regard croisa le sien, il sembla s’adoucir. Comme si le Brane si fier, si arrogant, si charmeur était resté devant la porte. Il vint s’asseoir sur son lit, attrapa ses mains. Et puis finalement, elle se mit à pleurer mais refusa catégoriquement qu'il la serre contre lui, ce qui le blessa sans doute plus qu’il ne voulu le montrer. « Pais’, parle-moi. Regarde-moi. Hey, je suis là, tout va bien. » Un sanglot secoua les épaules de la jeune femme, encore enfant à des moments. C’était beaucoup trop pour elle. Elle ne pouvait pas gérer autant d’un coup. La fin d’une ère, de son rêve de gamine, de sa passion. Elle ne supportait plus de se cacher également. Et s’il n’était pas prêt de parler à Darren? Et si, une fois leur couple officialisé, la passion et tout ce qui faisait de leur amour une chose si spéciale, changeait? Et si il ne supportait pas les ruines qu’elle était devenue? Et s’il la laissait tomber? Il était joueur de Quidditch aussi. Il la comprenait. Mais elle, quand il partirait en championnat, elle devrait se contenter de l’attendre. Elle n’était pas bien sûre de pouvoir le supporter maintenant. « Faut qu’on arrête tout, Brane.. » Elle dégagea ses mains, détourna le regard alors qu’il se levait d’un bond, fit les cent pas dans la chambre, passa la main dans ses cheveux. « T’as pas le droit de faire ça, pas maintenant. Je suis là, je t’aime, je te laisserais pas tomber. Tu veux que j’aille parler à Darren? Je le ferais. Me laisse pas, Paisley. » Il se rassit finalement devant elle, essaya d’attraper une de ses mains, sans succès. Je t’aime. Trois mots tout simple, mais tellement significatifs. Durant toute leur période de «couple», ils ne se l’étaient dit même pas une dizaine de fois. Mais à chaque fois, c’était tellement sincère. Elle n’osait pas le regarder en face. « Ca sert à rien, Brane. C’est fini. C’est tout. » Il essaya de la convaincre pendant cinq minutes encore, ne se laissant pas abattre. Mais elle le fuyait, elle fuyait la confrontation. Et il n’aimait pas ça. Lui, il l’aimait lorsqu’elle l’affrontait, lorsqu’elle le regardait droit dans les yeux, qu’elle s’engueulait avec lui. Sa fougue, sa force, son fort caractère de merde, et même son arrogance parfois, c’était ça qu’il aimait chez elle. Et il savait que c’était ce qu’elle aimait chez lui également. Finalement, il se leva, embrassa son front une dernière fois et parti. Comme ça.

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When the rain is blowing in your face, And the whole world is on your case
I could offer you a warm embrace, To make you feel my love
queendanneelackles|tumblr + glee cast|make you feel my love
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Elle revenait sur Terre petit à petit. Elle se reconnectait. Comme si la chaise de salle d’attente, la famille attristée autour, l’environnement particulièrement blanc avaient soudainement leur importance. Et puis d’un coup, tout lui tomba dessus comme un boulet de canon, elle réalisa qu’elle nageait en plein cauchemar. La douleur la frappa en plein coeur, soudainement, en traitre, sans qu’elle ne s’y attende. Comme un Cognard. Comme ce putain de Cognard qui l’a entraînée dans sa chute. Le point déclencheur de son malheur, mais il n’avait plus vraiment d’importance à ce moment là. Elle souffrait, souffoquait. C’est comme si on venait de lui mettre la tête sous l’eau en vue de la noyer. Elle avait beau se débattre ; rien n’y faisait, l’eau envahissait ses poumons. C’est un coup de poignard dans le ventre, un Endoloris. Quoique.. Au final, c’est bien pire. C’est la somme de tout cela, multiplié par mille. Elle réalisa d’un coup, comme si elle avait été dans le coma deux longues heures. Il a fallu deux heures pour que les évènements parviennent à son cerveau endommagé, mais une fois qu’ils y étaient arrivés, elle se rendait compte qu’elle aurait préféré demeurer à son état de légume. Elle ne pouvait pas encaisser cela. Elle n’y arriverait pas. La prise de conscience fut aisément comparable à une torture et sa respiration se fit difficile, sa tête lui tournait et sa vision se troublait. Il est parti. Elle se répéta cette phrase une multitude de fois dans sa tête. Si au départ les mots sont abstraits, vagues, ils prennent un sens, une signfication petit à petit. Naïve, elle l’appela, comme si les personnes présentes dans la salle d’attente n’existaient pas. Une fois. Deux fois. Trois fois. Sans réponse. C’était donc vrai. Il est parti. Il est parti et il ne reviendra pas. Elle n’entendait plus rien. Elle ne comprenait plus rien. Elle souhaitait que plus rien ne l’atteigne. Plus jamais. Ca faisait bien trop mal. Elle souffrait. Elle n’arrivait plus à faire autre chose que rester immobile, fixant le vide. Au bout de quelques minutes - à moins que ça ne soit des secondes? des heures? - elle glissa et ses genoux heurtèrent le sol, le carrelage glacé. Elle resta ainsi un bout de temps, enfin, il lui semblait. Et, finalement, elle craqua. Elle craqua comme jamais, elle pleurait comme elle n’avait jamais pleuré de sa vie. De toutes les épreuves qu’elle avait enduré dans sa vie, pourtant pas bien longue, c’était sans aucun doute la pire, et ce n’était que le début. Elle était désormais seule. Définitivement seule. Darren était parti, mort, accident de voiture. Il est parti et il ne reviendra pas. Chaque sanglot, chaque larme, rien ne le fera revenir. Chacun d’entre eux, chacune d’entre elles était comme une lame, une lame qui la saignait. Elle se sentait. Son esprit est bien trop endolori pour résister. Il s’endort, fuit la torture. Elle est incapable de penser convenablement, de rassembler le peu de raison qui lui restait dans un coin. Elle resta donc là. Paisley ramena ses genoux contre sa poitrine et pleura, comme une enfant.

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Your perfume fills my head, The stars get red,
And oh the night's so blue, And then I go and spoil it all,
By saying something stupid, Like "I love you".
impalasamulet|tumblr + nancy/frank sinatra|somethin' stupid
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« Merci. » Il arqua un sourcil. Ils parlaient de tout et de rien et la jeune femme avait lâché cela, comme ça. Un remerciement. Hors du cadre de la politesse, du genre lorsque quelqu’un lui rendait un service quelque conque, il était bien rare d’entendre ce mot sortir de la bouche de la rousse. « De? » Après un an sans avoir réellement parlé, il a été présent lorsque Darren est mort. Il ne l’a jamais laissé tombée. Comme il le lui avait promis d’ailleurs. Il n’attendait rien de spécial en retour et puis, au fil du temps, ils avaient réappris à être amis. Seulement amis, sans revenir sur leur histoire passée. Mais Brane, Paisley l’avait dans la peau. C’était une part d’elle. Et c’était réciproque. Vivre sans lui, c’était pas vraiment vivre, au fond. Et il l’avait tellement épaulée.. « Fais pas le con, tu sais très bien. » Elle lui fit un petit sourire peut-être un peu trop tendre, sourire qu’il prit plaisir à lui rendre. Un sourire, un vrai. Rares étaient les sourires vraiment sincères qui arrivaient à tendre les lèvres de la jeune femme, mais ils devenaient de plus en plus nombreux et rien ne pouvait ravir Brane. Surtout lorsqu’il était la raison de sa joie, même souvent passagère. « C’est normal. Merci d'avoir été là aussi. » Un sombral passe. Le silence est loin d’être gênant, mais il n’est pas forcément confortable non plus. Comme si il devait être comblé par quelques phrases, quelques mots importants. Des choses non dites. « J’ai jamais cessé de t’aimer, Brane. J’t’ai dans la peau.

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look at the stars,look how they shine for you
and everything you do yeah they were all yellow
moondoors|tumblr + coldplay|yellow
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Trois années étaient passées, plutôt rapidement. Tout se passait pour le meilleur dans le meilleur des mondes. Ils avaient emménagé ensemble dans une petite maison sur Grimstone Road, Paisley tenait toujours la boutique de son frère et quant à Brane, il était toujours joueur de Quidditch. Malgré les absences répétées de Monsieur, ils s’aimaient toujours autant. Ils parlaient de futur, parfois légèrement de mariage, et de quelques projets de famille dans quelques années encore. « Tu sais bien que j’essaie de revenir quand je peux. Je te sens plus nerveuse que d’habitude.. » Il allait partir pour cinq mois, championnat oblige. Bien évidemment, elle était souvent envieuse. Le Quidditch lui manquait, mais elle n’avait pas le droit de jalouser Brane pour cela. Mais ce n’était pas que cela. Elle savait qu’il reviendrait, lui faisait entièrement confiance quant à sa fidélité. En trois ans, ils avaient pris l’habitude de ce genre de déplacements. Parfois, elle venait assister à quelques matchs. Mais à présent, c’était différent ; quelque chose avait changé. Il passa un bras autour d’elle et l’attira à lui. « Je suis enceinte. » Voilà, elle avait lâché la bombe, comme ça. Nerveuse, elle attendait une réaction, mais il se contentait de la fixer. C’était sans doute trop tôt et surtout pas dans leurs projets immédiats, mais c’était la petite surprise qu’elle avait découvert le matin-même. Elle n’espérait pas le retenir avec cela, mais l’idée de se retrouver seule pendant cette étape de sa vie l’angoissait légèrement. « O-on va avoir un bébé? » Elle fronça légèrement les soucils, inquiétée par le ton plat employé par son compagnon puis, finalement, acquiesça doucement de la tête. Des pensées particulièrement horribles eurent à peine le temps de traverser son esprit que Brane s’était levé, l’avait soulevée et embrassée tendrement. « Je vais être papa! On va avoir un bébé! » Tout se passa bien vite ensuite. Il était heureux, ça la rendait heureuse. En somme, tout allait bien.

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